Des négociations sont en cours pour la vente de l’usine Liberty Steel de Dudelange, a confirmé le ministre de l’Économie au parlement, mardi. Le sort des 170 salarié-es qui y travaillent encore pourrait donc se préciser, après plus de dix-huit mois d’incertitudes. Depuis septembre, l’usine est à l’arrêt et les employé-es assurent une simple présence dans les locaux. Leurs salaires sont toujours versés. « La situation est catastrophique », a commenté le ministre socialiste devant les députés, précisant que le dialogue pour une reprise est « bien avancé ». Il n’a pas dit qui est le potentiel repreneur. Franz Fayot se montre néanmoins prudent, estimant que la transaction se fera « si tous les acteurs sont de bonne volonté et raisonnables, et cela vaut notamment pour l’actionnaire ». GFG Alliance, la maison mère de Liberty, est fragilisée depuis mars 2021 par la faillite de son principal bailleur de fonds, Greenshill Capital, dont l’effondrement a précisément été provoqué par l’incapacité du sidérurgiste à rembourser ses dettes, évaluées à 5 milliards de dollars. L’homme d’affaires britannique Sanjeev Gupta est depuis à la recherche permanente de fonds pour sauver son empire industriel. Il a conclu le 15 novembre un accord de restructuration de sa dette avec ses créanciers. Ils ne pourront récupérer qu’un maximum de 55 % des sommes prêtées, selon cet arrangement dont les autres clauses sont tenues confidentielles. Contacté par le woxx, le siège londonien de GFG Alliance se refuse à tout commentaire sur les négociations en cours pour la vente de l’usine de Dudelange.
Liberty : dette restructurée et usine à vendre
Cet article vous a plu ?
Hat Ihnen dieser Artikel gefallen?
Tagged Liberty Steel, woxx1715, woxx1716.Speichere in deinen Favoriten diesen permalink.