Liberty : dette restructurée et usine à vendre

Des négociations sont en cours pour la vente de l’usine Liberty Steel de Dudelange, a confirmé le ministre de l’Économie au parlement, mardi. Le sort des 170 salarié-es qui y travaillent encore pourrait donc se préciser, après plus de dix-huit mois d’incertitudes. Depuis septembre, l’usine est à l’arrêt et les employé-es assurent une simple présence dans les locaux. Leurs salaires sont toujours versés. « La situation est catastrophique », a commenté le ministre socialiste devant les députés, précisant que le dialogue pour une reprise est « bien avancé ». Il n’a pas dit qui est le potentiel repreneur. Franz Fayot se montre néanmoins prudent, estimant que la transaction se fera « si tous les acteurs sont de bonne volonté et raisonnables, et cela vaut notamment pour l’actionnaire ». mehr lesen / lire plus

Liberty Steel (1) : Le péril du « Shadow Banking »

Pour édifier son empire dans l’acier, Sanjeev Gupta a accumulé des dettes colossales, dissimulées par de complexes montages financiers. Au Luxembourg, il a créé une structure opaque pour acheter des entreprises en France. Aujourd’hui, le groupe est au bord de l’effondrement et son démantèlement a commencé. L’affaire illustre la façon dont la finance débridée peut détruire l’économie réelle.

À l’ombre d’un patron insolvable : les salarié-e-s de GFG Alliance traversent une mauvaise passe. (©GFGALLIANCE)

Sur le papier, le projet de Sanjeev Gupta avait tout pour plaire car il promettait un nouvel avenir à la sidérurgie européenne par la production d’un acier vert en circuit court. mehr lesen / lire plus

Liberty Steel (2) : L’État en dernier recours, comme d’habitude

Alors que la pandémie ravive le débat sur la souveraineté 
industrielle européenne, l’effondrement de Liberty Steel met les dirigeant-e-s politiques face à leurs responsabilités. L’État semble déterminé à entrer indirectement au capital du site luxembourgeois, une solution qui reste toujours suspendu au bon vouloir de Sanjeev Gupta, le patron du groupe.

Un ministre de l’Économie qui préfère rester dans le vague : Franz Fayot en discussion avec l’OGBL et le LCGB sur le futur de Liberty Steel à Dudelange.(©MECO)

En quelques semaines, Sanjeev Gupta est passé du statut d’homme providentiel à celui de pestiféré. Quand en 2019, Liberty Steel rachetait six usines européennes à ArcelorMittal, l’homme d’affaires indo-britannique sauvait des milliers d’emplois en proposant un projet industriel séduisant, basé sur la production décarbonée d’acier. mehr lesen / lire plus

Liberty Steel Dudelange : les salarié-e-s attendent le Père Noël

Alors que Sanjeev Gupta met en vente une partie de son groupe sidérurgique en France et au Royaume-Uni, l’avenir de l’usine Liberty Steel à Dudelange reste des plus incertains : trois lignes de production sur quatre sont à l’arrêt, la majeure partie du personnel est en chômage partiel, des cadres démissionnent et les salarié-e-s n’ont pas d’assurance d’être payé-e-s au-delà du mois de mai.

(©GFGALLIANCE)

Pour les 200 employé-e-s de l’usine Liberty Steel de Dudelange, la question la plus pressante est assurément celle des salaires. Jusqu’à quand seront-ils versés, alors que le sidérurgiste fait face à une situation financière catastrophique ? mehr lesen / lire plus

Liberty Steel : L’indécis

Le temps presse : même si l’usine de Dudelange fonctionne bien en ce moment, la solvabilité de son patron est une menace pour son avenir. Pourtant, le ministre de l’Économie ne veut toujours pas décider de la voie à prendre.

Photos : Ministère de l’Économie

Un huis clos total a été demandé par le ministre pour cette séance de la commission parlementaire de l’Économie, très attendue pourtant. Franz Fayot avait en effet promis d’intervenir en personne sur le sujet épineux de l’« avenir du site de production Liberty Steel » à Dudelange. Alors qu’en France, en Belgique comme au Royaume-Uni les voix s’élèvent pour du moins nationaliser temporairement et partiellement les usines rachetées en un temps record par Sanjeev Gupta, le patron de GFG Alliance et de Liberty Steel dont l’empire industriel est en train de tanguer suite à la défection de son financier Greensill, le grand-duché semble avoir du mal à se trouver une voie. mehr lesen / lire plus

Quel avenir pour Liberty Steel à Dudelange ?

L’avenir de l’usine Liberty Steel à Dudelange sera au centre des discussions de la commission parlementaire de l’Économie qui se réunit ce jeudi 22 avril. La faillite de GFG Alliance, sa maison-mère, n’est plus écartée. Le sauvetage du site luxembourgeois passerait dès lors par un repreneur ou une nationalisation, cette dernière idée faisant son chemin dans plusieurs pays européens où le groupe est implanté.

L’usine d’aluminium de Dunkerque, – encore – propriété de Liberty Steel. (© Liberty Steel)

Peu de monde semble encore prêt à parier sur l’avenir de Liberty Steel. Le sidérurgiste et sa maison-mère GFG Alliance sont au bord de l’effondrement depuis l’annonce, le 8 mars, de la faillite de Greensill Capital, son principal financier. mehr lesen / lire plus