Trop d’anglais tue l’anglais. C’est du moins le point de vue que défend le SEW dans un communiqué de presse publié mercredi. Une délégation du syndicat a rencontré des représentants du ministère de l’Éducation il y a plus d’une semaine et attend toujours une réponse. En cause : la situation au lycée Michel Lucius (LML), intenable aux yeux du SEW. En 2011, des classes anglophones ont été introduites dans ce lycée et y ont rencontré un tel succès qu’à l’heure actuelle, elles représentent près d’un tiers des classes. Sauf qu’il n’en va pas de même pour les enseignants : certains profs du LML auraient donc été obligés à dispenser des cours en anglais, alors même qu’ils n’ont jamais été formés pour cela. Une situation responsable d’un malaise grandissant auprès des enseignants, selon le SEW, et d’une augmentation significative des demandes de mutation. Et le syndicat de s’inquiéter que la réforme de l’enseignement secondaire tout juste votée à la Chambre ne fasse qu’aggraver les choses, et ce partout : en effet, dans le cadre de sa « politique libérale », le ministère accorderait une grande liberté aux directions pour développer de nouvelles offres, sans toutefois garantir les ressources « financières, pédagogiques et humaines » nécessaires à leur bon déroulement.
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