Le Nobel mainstream fait la une des journaux, mais la société civile mondiale regarde du côté des « Nobels alternatifs ». Cette autre distinction, « Right Livelihood Award » de son vrai nom, est également décernée par une fondation suédoise, quelques jours avant la version mainstream. Cette année, deux des lauréat-e-s sont directement lié-e-s à l’actualité. Le premier est Ales Bialiatski, un avocat biélorusse, récompensé avec le centre pour les droits humains « Viasna ». Leurs activités ont joué un rôle important dans la contestation des nombreux abus du pouvoir en place. Autre pays sous les projecteurs, les États-Unis, avec des élections polarisées notamment par les injustices raciales. L’avocat Bryan Stevenson reçoit le Nobel alternatif pour ses combats pour défendre les faibles, notamment les pauvres et les personnes de couleur, face au racisme institutionnel du système judiciaire. Le combat contre la peine de mort unit ces deux premiers lauréats avec la lauréate iranienne : l’avocate des droits humains Nasrin Sotoudeh, qui, sur base de fausses accusations de ce régime extrêmement répressif, est actuellement emprisonnée. Enfin, la quatrième lauréate se bat contre un autre régime devenu peu fréquentable, les ex-révolutionnaires au Nicaragua. Le prix décerné à l’activiste pour les droits indigènes Lottie Cunningham Wren rappelle que face à l’accaparement des terres, cette lutte rejoint celles pour l’environnement et contre le capitalisme sauvage.
Nobels alternatifs : diversité et convergence
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