Les stock options, ce régime fiscal réservé aux gros gagnants de la place financière, ne sont donc pas près de disparaître – malgré les promesses du ministre des Finances, qui est revenu sur cette décision en marge de la présentation du budget. Introduites par le grand ami des banquiers et despotes Luc Frieden en janvier 2002 – quand il était encore ministre des Finances -, celles-ci permettaient de fiscaliser jusqu’à 50 pour cent du salaire annuel à un taux avantageux (13 % contre 42 % pour le commun des mortels). Ce qui est encore plus choquant, c’est le fait que Frieden n’a pas pris le chemin démocratique pour faire ce cadeau aux banquiers, mais qu’il a choisi une voie plus opaque : celle d’une simple circulaire de l’Administration des contributions directes. Dans une tribune pour le Tageblatt, le député socialiste Franz Fayot a même mis en doute la légalité constitutionnelle de cet arrangement, à cause du traitement inégalitaire mis en place par cette circulaire – qui aurait dû être une loi. Certes, Gramegna a promis d’ajuster le taux à 21 %, mais refuse toujours de légiférer – ce qui lui a valu quelques remontrances de la part de ses partenaires de coalition.
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