GERARD BITTON / MICHEL MUNZ: Le Cactus

Prenez trois interprètes à talent (Clovis Cornillac, Pascal Elbé et Alice Taglioni), une histoire débutant sur un quiproquo, le tout sur fond d’expédition dans un pays exotique comme l’Inde. Avec ces ingrédients, on se demande comment les deux réalisateurs ont fait pour tourner une comédie où l’on rit si peu, tant les chutes sont prévisibles. mehr lesen / lire plus

MARK WATERS: Just like Heaven

Sortez les mouchoirs! „Just like Heaven“ est une adaptation sucrée d’un roman qui, pourtant, n’était pas inintéressant.

Colocataires d’une autre dimension: Reese Witherspoon et Mark Ruffalo dans „Just like Heaven“.

Que pouvait donner une adaptation d’un livre de Marc Levy à la sauce hollywoodienne en pleine période de fêtes? Une indigestion de bons sentiments qui ne retient que vaguement la trame du livre, lui enlève toute son originalité pour en arriver à ce qu’on peut attendre d’un film honnête et sans prétention.

Lorsque l’on visionne „Just like Heaven“, on ne peut s’empêcher de penser à d’autres références hautement hollywoodiennes sauce romantico-guimauve avec en tête de peloton, le célèbre „Ghost“ mettant en scène le couple Swayze-Moore. mehr lesen / lire plus

PETER JACKSON: King Kong

Peter Jackson aime relever les défis. S’attaquer à un mythe du cinéma en proposant un remake est chose périlleuse, tant il est risqué de décevoir les aficionados. Mais Jackson a réussi à insuffler une âme à ce beau gorille numérique et les interprètes ne déçoivent jamais (Jack Black est brillant). La bestialité de l’innocence de King Kong nous touche vraiment et les références à „Heart of Darkness“ de Conrad soulignent justement l’allégorie de l’oeuvre. mehr lesen / lire plus

FRANCOIS OZON: Abschied vom Leben

In „Le temps qui reste“ begleitet François Ozon einen sterbenden Modefotografen zum letzten Sonnenbad.

Dem Ende nah, ohne sich selbst zu verraten: Melvil Poupaud in „Le temps qui reste“.

Romain, ein schwuler Modefotograf um die 30, führt ein hedonistisches, hektisches Leben zwischen internationalen Fototerminen und Koksparties. Bis er während einem Shooting umkippt. Der ärztliche Befund lässt keine Hoffnung : Romain leidet an Krebs im Endstadium. Die Chemotherapie, die ihn ohnehin nur durch ein Wunder heilen könnte, schlägt Romain aus. Ihm bleiben drei Monate, vielleicht nur einer.

In seinem neusten Film „Le temps qui reste“, der in Cannes unter der Rubrik „Un certain regard“ lief, geht es Kultregisseur François Ozon nicht darum, den Tod eines außergewöhnlichen Menschen zu zeigen. mehr lesen / lire plus

TOMMY LEE JONES: The Three Burials of Melquiades Estrada

Zwei Männer gehen gemeinsam auf eine lange Reise. Und wie immer, wenn Männer etwas suchen, finden sie am Ende sich selbst. Zugleich moderner Western und Roadmovie der alten Schule, knochentrocken und unsentimental erzählt. Eine ernüchternde Facette des Lebens im texanisch-mexikanischen Grenzgebiet. mehr lesen / lire plus

GERARD DAMIANO: Deep Throat

Mit „Deep Throat“ erreichte der Porno Chic in den frühen Siebzigern einen kurzen, aber heftigen Höhepunkt.

Tiefer Einblick in die verborgenen Bedürfnisse der Gesellschaft: Linda Boreman und Harry Reems in „Deep Throat“.

Nur eine bescheidene Nebenrolle hatte Gerard Damiano ihr ursprünglich zugedacht. Als der Regisseur jedoch mit eigenen Augen sah, über welch einzigartige Begabung Linda Boreman – alias Linda Lovelace – verfügte, schrieb er das Drehbuch neu. Heraus kam „Deep Throat“ – der erfolgreichste und einflussreichste Porno aller Zeiten.

Seinen besonderen Charme verdankte der Sexstreifen – wen wundert’s? – keinen subtil verwobenen Erzählsträngen, sondern einer genial absurden Idee: Als die sexuell frustrierte Linda Lovelace einen Arzt um Rat aufsucht, erstellt dieser eine überraschende Diagnose: Ihre Klitoris sitzt nicht da, wo man sie gemeinhin vermutet, sondern im Hals. mehr lesen / lire plus

EMMANUELLE BERCOT: Backstage

Une jeune fille de 17 ans s’immisce dans la vie de la star qu’elle adule, une version peroxydée de Mylène Farmer. Un film à potentiel: la trame est originale et les deux interprètes principales – Isild Le Besco et Emmanuelle Seigner – sont fascinantes. Mais à la longue, on est submergé par le pathétique des personnages qui en font trop et qui incarnent cliché après cliché. Dommage. mehr lesen / lire plus

LARS VON TRIER: Manderlay

In „Manderlay“, dem zweiten Teil seiner Amerika-Trilogie, dekonstruiert Lars von Trier die Ideale der humanistischen Wertegesellschaft.

Idealistin im Einsatz: Bryce Dallas Howard auf der Baumwollplantage „Manderlay“.

Lars von Trier hasst das Reisen, deshalb sei er noch nie in Amerika gewesen, sagt er. Der Regisseur bleibt lieber im heimischen Dänemark, wo er sich seine eigenen Sinnbilder für die Außenwelt schafft.

Amerika kennt er nur aus Büchern und Filmen. Das, glaubt er, genüge, um sich ein Bild von diesem Land zu verschaffen, diese Entfremdung erlaube, seiner künstlerischen Freiheit den nötigen Raum zu verschaffen. Er könne die Art von naiven Fragen stellen, welche die Amerikaner selbst nicht stellen dürften, so Trier kürzlich in einem Interview. mehr lesen / lire plus

CINEMA: Amour et Loterie

„Combien tu m’aimes?“: „Beaucoup“ semble répondre Bertrand Blier à Monica Bellucci, l’attraction principale de son dernier film.

Elle a fait perdre la tête au réalisateur, comme aux acteurs: Monica Bellucci dans „Combien tu m’aimes?“

Daniella (Monica Bellucci), prostituée à Pigalle de son état, a le chic d’envoûter chaque homme qui prend la peine de s’arrêter devant sa vitrine éclairée de néons rouges. Subjuguer est son métier, le reste est accessoire. Lorsque François (magnifique: Bernard Campan), que l’on pourrait surnommer François Moyen tant il incarne le stéréotype du français de base: ni beau, ni carrément laid, s’arrête devant elle, il n’échappe pas à son destin. mehr lesen / lire plus

ROMAN POLANSKI: Oliver Twist

L’adaptation du roman de Dickens par le réalisateur confirmé déçoit à plus d’un titre. „Oliver Twist“ est un film dépourvu de profondeur et d’acteurs convaincants.

Cruel, mais sans profondeur ni émotion: „Oliver Twist“, de Roman Polanski.

Trois ans après la Palme d’or pour „Le Pianiste“, Roman Polanski adapte le chef d’´uvre de Charles Dickens „Oliver Twist „. Selon lui, pour que ses enfants puissent enfin voir une de ses ´uvres au cinéma.

Il est vrai que Polanski n’a jamais été très tendre avec la grande toile et l’âge aidant (il a 72 ans), il commence à faire le bilan d’une vie pas toujours exemplaire et plus souvent parsemée de ronces que de roses. mehr lesen / lire plus

MICHAEL RADFORD: The Merchant of Venice

Das Stück zeigt deutlich und unverfälscht wie antisemitisch die damalige christliche Welt und auch Shakespeare selbst waren. Ansonsten ist der Film eine gelungene Shakespeare-Produktion die vor allem durch ihre hervorragenden Schauspieler wie auch fantastischen Dekors besticht. mehr lesen / lire plus

WIM WENDERS: A Man’s World

In Wim Wenders „Don’t Come Knocking“ sehnt sich ein ergrauter Westernstar nach einem Leben jenseits von Sex, Drugs and Rock’n’Roll.

Sucht den Sohn und vergisst sich selbst: Sam Shepard in „Don’t Come Knocking“.

Vor einer anständigen Midlife Crisis ist wohl kein echter Kerl gefeit. Aber während der durchschnittliche Mittvierziger sich die Haare färbt und Sportwagen kauft, wirkt sich die Krise beim waschechten Westernhelden, der Realität und Mythos kaum noch trennen kann, anders aus: Er bereut sein oberflächliches Leben und sehnt sich nach Familienglück.

Zur letztgenannten Kategorie gehört Howard Spence, die Hauptfigur in Wim Wenders‘ neuem Film „Don’t Come Knocking“. Als der Westernstar von der Leere seines auf Sex und Drogenexzesse reduzierten Daseins endgültig genug hat, gibt er seinem Filmgaul die Sporen und flüchtet vom Set. mehr lesen / lire plus

JANE AUSTEN: Pride and Prejudice

L’adaptation au cinéma de „Pride and Prejudice“ met en évidence le côté intemporel des tableaux de moeurs
de Jane Austen.

Il est des auteurs dont on ne compte plus les best-sellers, ni les adaptations que suscitent leurs oeuvres. Concernant
Jane Austin, on peut parler d’une véritable manie. On se souvient du très beau „Sense and Sensibility“ du réalisateur Ang Lee. Le plus fort reste néanmoins l’engouement autour de son roman, „Pride and Prejudice“, écrit en 1813, dont les versions se suivent sans se ressembler. L’un des personnages principaux du livre, Darcy, aurait inspiré Helen Fielding pour son Marc Darcy du célèbre „Bridget Jones’s Diary“. mehr lesen / lire plus

PATRICE CHEREAU: Gabrielle

A cause d’un petit malheur sentimental de Gabrielle, la guerre des sexes s’entame chez elle et Jean, un couple bourgeois, élégant et cultivé. Choquant surtout pour Jean qui était si sûr de son ménage modèle, peuplé de domestiques qui les observent …
Un regard intéressant sur la vie conjugale dans le milieu bourgeois du début du 19e siècle.

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