(ts) – Avec un résultat de 61 sur 100, le Luxembourg perd un point d’indice au score MIPEX, outil qui mesure les politiques d’intégration des migrant·es dans 52 pays à partir de huit domaines politiques (marché du travail, éducation, accès à la nationalité, santé, etc.). Si ce score permet au grand-duché de rester dans la catégorie « Légèrement favorable » et reste cohérent avec la relative stagnation de la plupart des pays européens, il contraste toutefois avec les précédentes améliorations politiques. Elles avaient alors permis une amélioration de +8 points en 2019, relève le rapport, présenté ce 1er juillet à l’ASTI. Le Luxembourg arrive en 6e position du classement européen, ex aequo avec l’Allemagne, et derrière la Belgique (4e avec 70/100). La Suède caracole en tête (86/100), tandis que la Lettonie finit dernière (36/100). La France pour sa part se classe en 11e position, avec 56 points. Le Luxembourg se distingue dans la lutte contre la discrimination (où il se classe dans la catégorie « Favorable »), mais reste faible (« Légèrement négatif » avec un score de 41/100) en termes de mobilité sur le marché du travail. En dépit d’améliorations à l’embauche des immigrant·es et demandeur·euses d’asile, il pâtit en effet d’un accès limité aux formations pour améliorer les compétences professionnelles et linguistiques par rapport à la plupart des pays de l’UE. Le pays présente également l’un des taux de naturalisation les plus faibles d’Europe, un « déficit démocratique » selon les auteurs du rapport. Si « l’intégration est, à bien des égards, une réalité pour les nombreux immigrés », le pays « ne va qu’à moitié chemin pour garantir l’égalité des chances et la sécurité à long terme », concluent-il.
Une intégration mi-figue, mi-raisin
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