Alors que les salles de spectacles préparent les unes après les autres leurs congés syndicaux, la Kulturfabrik prépare pour la troisième année, sa fête de fin de saison avec un goût prononcé pour la multidisciplinarité et le décalage.
Ce samedi 4 juillet, la fête pointe le bout de son nez dans le centre culturel du Sud luxembourgeois, et comme à son habitude, la Kulturfabrik propose une manifestation pas comme les autres. Son principe est pourtant des plus simples : inviter une trentaine d’artistes venant de la Grande-Région et les laisser créer une performance dans tous les recoins du centre culturel, allant de la grande salle de spectacle, en passant par la galerie d’art mais aussi et surtout par les endroits les plus insolites tels que les toilettes ou bien encore le bureau du directeur.
Et lorsque l’on parle de pluridisciplinarité, on est encore loin du compte, – tout ou presque va y passer – les disciplines les plus banales telles que musique, théâtre, lectures ou danse mais également des spectacles de clowns, de multimédia, de percussions, des installations, du ciné concert, de la danse africaine allant jusqu`à certaines disciplines encore inconnues du grand public telles que percussions aquatiques à main nue, rock post-industriel semi improvisé à tendance néo psychédélique ou bien encore charades musicales à tiroirs? enfin tout un programme !
En effet, ce samedi la Kulturfabik présentera plus d’une trentaine de projets réunissant plus de quatre-vingt artistes – de plus c’est l`occasion unique de découvrir les murs secrets des anciens abattoirs. A savoir, des spectacles de danse et de percussions africaines ainsi que de capoeira donnés par les élèves des cours dans l’enceinte du centre culturel tout au long de l’année, une exposition regroupant une partie des oeuvres des artistes ayant exposé tout au long de l’année mais également des concerts des groupes répétant intra-muros tels que les excellents et trop rares space-rockeurs de Chief Mart’s, les petits princes de l’électro-pop de Hal Flavin, les nouveaux papes du metalcore de Everwaiting Serenade et les increvables math-rockeurs Mutiny On The Bounty. ?
Cette fête de fin de saison se veut essentiellement une fête ouverte à toute la famille, où chacun peut y trouver son compte qu’il soit amateur de musique, d’art ou bien encore de théâtre. C’est une bonne occasion de se perdre dans l’établissement afin de découvrir ou de redécouvrir cette enceinte culturelle au passé si riche, entre l’ambiance des anciens abattoirs encore présente, cet état d’esprit du squat punk un tantinet palpable et cette figure un peu plus institutionnelle instaurée il y a dix ans maintenant au sein de cette kermesse culturelle. D’autant plus que cette manifestation est totalement gratuite et ouverte à tout le monde, il serait vraiment dommage de s’en priver.
Plus d’infos : www.kulturfabrik.lu