Le décompte des signatures pour déclencher un référendum local sur la privatisation des réseaux d’énergie de la capitale n’émeut pas que les syndicats (voir woxx 1056). Dans une question parlementaire adressée au ministre de l’Intérieur, le député Marc Spautz (CSV) lui demande d’« indiquer les raisons précises » qui ont amené les responsables de la capitale d’invalider 4.105 signatures sur les 9.456 recueillies, faisant ainsi rater le quorum de 6.185 signatures nécessaires pour provoquer le référendum. Selon nos renseignements, l’origine de cette décision réside dans l’interprétation mesquine de la majorité DP-Gréng du règlement grand-ducal fixant le cadre de la collecte de ces signatures: celui-ci précise que l’ensemble des données doivent être écrites à la main. Or, plusieurs centaines de citoyens ont rempli les cases correspondantes sur leur écran d’ordinateur, comme cela est de plus en plus l’usage dans la plupart des administrations. Cela ne semble pas adéquat pour la « Hot City ». Les syndicats font valoir avec raison qu’en apposant leur signature, les citoyens ont signifié leur volonté politique. Notons par ailleurs que le conseil communal est libre de provoquer le référendum indépendamment du nombre de signatures. Reconnaître la volonté de plus de 9.000 citoyens ne serait qu’un geste honorable de la part des deux partis, jadis champions de la démocratie.
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