S’il avait été boudé par le public ou s’il avait été mal construit, la décision sur l’avenir du pavillon luxembourgeois de Shanghai serait simple: il partirait à la ferraille. Or, il vient d’accueillir sa visiteuse numéro 3.000.000, confirmation de son succès auprès du public chinois, et le système de climatisation écologique semble tenir bon. D’où l’actualité du rêve évoqué par l’architecte François Valentiny dès l’inauguration en mai : ramener le chef-d’oeuvre au Luxembourg. Les communes de Schengen et d’Esch ont manifesté leur intérêt, avec cependant des projets d’utilisation assez vagues. Or, si le pavillon convainc autant par son architecture intérieure que par son aspect extérieur, il a été conçu pour un usage spécifique. Le Wort cite le commissaire d’exposition Robert Goebbels expliquant qu’il faudrait le cas échéant le rénover et y installer un chauffage. Un tel projet reviendrait cher, d’où la désapprobation que vient de marquer Jean-Claude Juncker. D’après Goebbels, il y aurait cependant un intérêt du côté chinois de conserver le pavillon là-bas, plutôt que de le démolir. Cette option ne résout pas tout, car en cédant l’édifice, on court un risque évoqué également dès mai dernier : celui qu’un symbole luxembourgeois soit associé à un projet chinois douteux ou finisse simplement par être laissé à l’abandon.
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