Alors que l’église catholique pensait que le pire était derrière elle, voilà que d’autres méfaits font surface – montrant que le contenu de son rapport n’est que la pointe d’un iceberg dont la plus grande partie reste submergée. Lors de la présentation de son rapport annuel, la présidente de l’Ombuds-Comité fir d’Rechter vum Kand, Marie Anne Rodesch-Hengesch a fait état de quatre cas de maltraitance nonrecensés dans le rapport de l’église : quatre jeune filles maltraitées et tombées enceintes dans des institutions catholiques au cours des années 60 et 70 et forcées à faire adopter leurs enfants. Aujourd’hui, ces femmes – qui étaient des adolescentes à l’époque – veulent savoir ce qu’est advenu de leurs enfants. Ces graves accusations ne posent pas seulement le problème des malfaiteurs eux-mêmes, mais touchent aussi à la structure de l’église même qui a une fâcheuse tendance à vouloir étouffer les scandales pour sauver sa face. Or, dans des contextes aussi graves, de tels agissements sont carrément criminels et doivent aussi être sanctionnés – quitte à mettre au banc des accusés tout ou une partie du personnel d’une institution. Dans le même contexte, les Verts ont demandé une heure d’actualité à la Chambre, qui devra aussi examiner les délais de prescription ainsi que les mécanismes de prévention.
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