La mise en place de contrats d’accueil et d’intégration (CAI) destinés aux immigré-e-s présent-e-s au Luxembourg, décidée en 2008, avait suscité des craintes de la part des ONG progressistes actives dans ce domaine. En effet, si les résident-e-s étranger-ère-s sont libres de souscrire à un CAI ou non, cela pourrait quand même avoir des conséquences sur le renouvellement de leurs titres de séjour. Côté conservateur, l’inquiétude était au contraire que l’on laisserait s’établir plus de migrant-e-s au Luxembourg sans leur demander un effort d’adaptation suffisant. A une question du député ADR Fernand Kartheiser allant dans ce sens, la ministre Marie-Josée Jacobs a répondu assez clairement : Non, suivre des cours de luxembourgeois ne sera pas obligatoire, comme l’avait revendiqué Kartheiser. Clairement, la ministre voit dans le CAI non pas un outil au service de l’identité nationale, mais de l’intégration : « Dans une société multiculturelle (…) il faut laisser à toute personne le choix d’apprendre la ou les langues lui permettant de réussir son intégration. »
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