Que la prison ne soit peut-être pas le lieu idéal pour se désintoxiquer est un fait connu que les ministres de la justice successifs se sont empressés d’ignorer pendant longtemps. Pourtant, il est évident que derrière les murs de Schrassig, le trafic de la drogue est quotidien. Le député ADR Jean Colombera a tenté d’en savoir plus et a demandé des chiffres à François Biltgen dans le cadre d’une question parlementaire. Dans sa réponse quelque peu lapidaire, Biltgen se défend de la formulation utilisée par Colombera selon laquelle la politique de la drogue à Schrassig serait menée de façon « laxiste ». Les chiffres pourtant parlent une autre langue, car les résultats des tests urinaires menés régulièrement ont montré que sur 1.822 tests, 374 étaient positifs. Ce qui fait tout de même un cinquième des personnes testées, un chiffre qui ne correspond pas à la réalité en dehors de la prison – ce qui démontre que l’usage de drogues est tout de même une chose courante. Parmi les substances constatées, on trouvait un peu de tout : cocaïne, héroïne et cannabis. Biltgen est d’ailleurs incapable de répondre à la dernière question, concernant le nombre de personnes devenues toxicomanes en prison. De telles statistiques n’existeraient pas. Encore heureux pour lui.
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