« Notre dessein est celui d’une société homogène où la cohésion sociale est la plus forte possible », explique Franco Avena, le vice-président du nouveau Conseil national pour étrangers (CNE) mis en place en novembre 2007 et présenté ce jeudi. Certes, le CNE ne se contente pas de telles paroles verbales, il avise aussi les projets de loi qui concernent les étrangers. Au sujet du projet de loi sur la circulation des personnes et l’immigration, il regrette quelques omissions. A propos d’oubli : le CNE a beau s’être doté d’une « section spéciale non-communautaires et réfugiés », l’expulsion de citoyens nigérians la semaine passé ne le touche guère. « Le ministère des affaires étrangères doit avoir ses raisons », estime Dan Biancalana, membre du Bureau du CNE et représentant du Syvicol. La présidente du CNE, la commissaire de gouvernement aux étrangers, Christiane Martin, parle d’un « fait divers » auquel le CNE n’aurait pas les moyens de réagir à chaud. Normal, selon Avena, qui rappelle le caractère « institutionnel » du CNE dont les décisions se prennent de manière consensuelle et en « prenant en compte l’avis des collègues luxembourgeois ». Un organe consultatif qui peine à émettre un avis sur un sujet le concernant, ça sert à quoi au juste ?
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