Pas étonnant que les détenus du centre pénitentiaire de Schrassig se droguent (voir woxx 1092). C’est pour mieux oublier les humiliations auxquelles ils et leurs familles sont confrontés au quotidien. Et ce n’est pas de l’humiliation sociale d’être en prison ou d’avoir un parent qui s’y trouve, mais il s’agit bien de maltraitances dans la maison, perpétrées par des gardiens. Dans ce contexte, le député ADR Jacques-Yves Henckes a tenté d’en savoir plus sur une enquête actuellement en cours à Schrassig. La direction de la prison serait accusée de « coups et blessures volontaires » ainsi que de « traitements dégradants », tous commis par des gardiens contre des prisonniers ou leurs femmes qui leur rendaient visite. Ce sont les fouilles corporelles qui auraient été particulièrement propices à de telles infractions. Dans sa réponse, François Biltgen fait état de son remarquable esprit de corps. S’il ne peut pas nier l’existence qu’une enquête est en cours, il se refuse tout commentaire, sans toutefois évoquer la présomption d’innocence pour les gardiens. Et surtout sans revenir sur les problèmes qui font que la vie derrière les murs de Schrassig doit ressembler à l’enfer. Comme quoi, un gardien de prison a plus de droits qu’un ministre socialiste – condamné d’avance pour des faits aussi peu prouvés que les maltraitances en prison. Vite, une nouvelle maison d’arrêt !
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