Petit à petit, l’effet Fukushima s’effrite, alors qu’il avait provoqué une remise en question du nucléaire civil en Europe et même motivé l’Allemagne à fermer ses centrales définitivement. Ainsi, en France, même le candidat socialiste est plutôt mou quand il s’agit d’évoquer l’avenir de la filière nucléaire, ce « fleuron français ». Pas étonnant donc que les résultats du « test de stress » des centrales françaises existantes, qui examine leur état de sécurité et leur résistance à des catastrophes naturelles et humaines, soient truffés de demi-vérités et laissent désirer quant à la sériosité. Ainsi, Dieter Majer, l’expert allemand qui devait surveiller les tests, a déclaré cette semaine avoir des difficultés à qualifier ce qu’il a vu comme un véritable test. Selon lui, il s’agissait plutôt d’un rituel. De plus, il n’a pas eu accès aux plans détaillés de la centrale, ni aux points sensibles. Ce qui a suffi pour faire bondir le parlement luxembourgeois, qui, sous l’impulsion des Verts, vient de convoquer d’urgence une réunion jointe où les ministres concernés – santé, développement durable et intérieur – devront s’expliquer devant les députés en présence de l’expert allemand.
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