La police s’est adressé cette semaine aux rédactions avec une « requête inhabituelle ». Il s’agit d’une prière de rectification portant sur la publication dans certains médias d’un homme qui aurait fait un usage illicite d’une carte de crédit déclarée volée dans la nuit du 9 au 10 mars 2011. Or cette fois-ci, c’est la boulette : suite à un « mauvais fonctionnement technique de l’infrastructure bancaire » (c’est-à-dire un décalage de l’horaire chronométrique), c’est un parfait innocent dont la photo a été transmise. Bien que la police eût publié une demande de rectification à ce sujet (au mois d’octobre !), celle-ci aurait été largement ignoré. D’où le rappel. Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un incident de ce type a lieu. Ce fut déjà, avec notamment un cas qui a défrayé la chronique en 2004. Il serait peut-être temps de poser la question de la légitimité de ce genre de pratiques. Car même en l’absence de défaut technique, les personnes dont les photos sont publiées ne sont pas encore condamnées. De plus, certains médias devraient se demander s’ils sont vraiment dans leur rôle en participant à ces opérations de délation publique.
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