Cette semaine en Europe, deux hommes se sont retrouvés devant un tribunal. Et par deux fois, leur réflexion par rapport aux délits qui leurs sont reprochés a été la même : je ne suis pas un raciste et je n’ai fait que ce qu’il fallait pour sauver la nation. L’un s’appelle Anders Behring Breivik et est jugé en Norvège pour le massacre de 77 personnes, l’autre est Pierre Peters et a distribué des tracts racistes et répandu son mépris sur la toile. Si les deux actes ne sont en aucun cas comparables, l’attitude et l’aveuglement produit par la haine de l’autre est la même. Comme Breivik qui refuse d’écouter certaines injonctions du parquet, Peters a demandé à quitter la salle lors de la lecture, en français, du plaidoyer des parties civiles – des citoyens luxembourgeois et l’Asti, que Peters a traité d’« organisation criminelle ». Le parquet a demandé une peine de 30 mois avec sursis contre l’ancien meneur de la « Nationalbewegung » pour incitation à la haine raciale. Par contre, il n’a pas pu empêcher le site de Peters d’exister où il a pu commenter en long et en large son prétendu « martyre ». Mais cela ne devrait surprendre personne : après l’Allemagne et l’Amérique, son nouveau serveur est basé en… Turquie.
-
Die neuesten Artikel
Newsletter
woxx Podcasts