Et encore une semaine où le plus grand producteur d’acier du monde continue à faire l’actualité au Luxembourg. Ce sont d’abord les Verts qui se sont demandés si les droits d’émissions de CO2 retenus par Arcelormittal pour les sites de Schifflange et de Rodange – qui sont à l’arrêt – et qui rapporteraient, une fois vendus sur le marché des émissions, quelques 500 millions d’euros, ne seraient pas illégaux. Une question que le ministre du développement durable Marco Schank a promis de faire analyser par ses juristes. De toute façon, Arcelormittal pourrait justement investir ce pactole dans ses usines à l’arrêt. Et cette semaine, une nouvelle usine luxembourgeoise vient de s’ajouter à la liste, celle de Dudelange où la ligne d’électrogalvanisation ELO2 sera à l’arrêt jusqu‘à la fin du deuxième trimestre 2012 et que le personnel de la ligne ELO1 sera réduit et déplacé dans des cellules de reclassement, financés par les deniers publics. Ce qui a conduit les syndicats LCGB et OGBL à parler de « vampirisme ». Une chose est claire : ni l’Etat, ni les syndicats ne dictent la marche de l’entreprise et leur influence sur les décisions d’Arcelormittal est quasiment nulle. Entre-temps, la firme qui vient d’être classée par Forbes comme la plus grande entreprise du Luxembourg, continue d’engranger des profits largement redistribués aux actionnaires et en boni pour les managers.
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