L’Action Solidarité Tiers Monde (ASTM), le Cid-femmes et le Collectif « Si je veux » se joignent pour apporter leur solidarité aux femmes et filles du Honduras. Ils demandent aux responsables politiques honduriens de revenir sur leur décision de vouloir interdire l’utilisation de la pilule du lendemain. Cette interdiction criminalise les femmes mais aussi les professionnels du secteur médical et les menace d’une peine de prison pour « avortement ». Les trois associations demandent d’abolir le décret 54 du 2009 et de respecter l’expertise de l’Organisation mondiale de la santé qui indique que la pilule du lendemain n’est nullement à considérer comme abortive. Dans un jugement de février 2012, la Cour suprême hondurienne a donné le feu vert au Congrès pour élaborer des lois visant à appliquer l’interdiction de la pilule contraceptive d’urgence. Une mobilisation internationale s’est créée par la suite pour faire pression contre ce développement. Le Centre des droits pour les femmes (CDM), partenaire hondurien de l’ASTM, oeuvre pour le respect des droits de femmes en agissant contre la discrimination et la violence envers les femmes en renforçant la citoyenneté et en sensibilisant la population sur les droits sexuels et reproductifs. Dans ce contexte, le CDM (voir : http://www.derechosdelamujer.org/index.php/cdm.html) mène une campagne auprès des autorités honduriennes et au niveau international pour l’annulation dudit décret.
L’action peut être soutenue en signant la pétition en ligne d’Avaaz.org :
http://www.avaaz.org/fr/no_prison_for_contraception_fr