Il fallait s’y attendre : depuis que le Landgericht de Cologne s’est prononcé en défaveur de la circoncision sans motif médical, touchant donc les communautés religieuses qui la pratiquent pour des raisons rituelles, la question vient d’être posée au Luxembourg. La députée CSV Nancy Arend vient de recevoir la réponse à sa question parlementaire qu’elle avait posée au ministre de la santé, Mars Di Bartolomeo : plus précisément, elle voulait connaître d’une part l’opinion du gouvernement à propos du verdict allemand, d’autre part le nombre de circoncisions médicales et rituelles pratiquées au Luxembourg. De plus, elle a demandé également des chiffres concernant le « pendant » féminin de la circoncision, à savoir l’excision. Probablement conscient du caractère sensible de la problématique, le ministre se limite à donner les chiffres des ablations du prépuce remboursées par la sécurité sociale (915 pour l’année 2010), mais ne veut pas commenter les décisions d’une juridiction étrangère. Il ne serait toutefois pas possible pour la Caisse nationale de Santé de distinguer entre les motivations médicales et rituelles. Idem concernant les excisions, où là, il n’existe évidemment aucune raison médicale. De toute évidence, il semble que le gouvernement préfère couper court au débat.
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