Après l’« affaire » Junglinster, où des parents d’élèves ne voulaient pas du « Wouscht » près de l’école de leurs gosses et n’hésitaient pas à mentir sur les chiffres de la délinquance aux alentours des abris pour demandeurs d’asile pour servir leur cause, c’est au tour de l’association « Lëtzebuerger Patrioten 1928 » d’envoyer une « lettre ouverte » aux responsables politiques. Dans ces pages, les « patriotes » demandent la préférence nationale sur le marché de l’emploi, une politique d’expulsion encore plus brutale et une fin de la « discrimination anti-luxembourgeoise ». S’ils ont raison de s’offenser sur certains points, comme la situation catastrophique du marché immobilier et le surendettement, les « solutions » qu’ils proposent sont et restent racistes et ils n’hésitent pas à recourir au ouï-dire pour cimenter leurs arguments – notamment en ce qui concerne les Roms et les musulmans, qui seraient majoritairement des voleurs et des fanatiques. Reste à espérer que les responsables politiques expédieront vite cette lettre dans le fameux « dossier rond », ou qu’ils aient le courage du maire de Mondercange, Dan Kersch, qui a dit tout le bien qu’il pensait d’eux dans un mail, vraiment ouvert. Saluons aussi le courage civil du responsable du musée de la Résistance eschois, Frank Schroeder, qui a publié la missive sur son site – et a rétorqué par une lettre ouverte – et a du pour cela encaisser insultes et menaces par les « Lëtzebuerger Patrioten 1928 ».
Après Mischo, les syndicats ciblent Deprez
Après Georges Mischo, c’est autour de Martine Deprez de faire l’objet d’une lettre courroucée au premier ministre de la part de la présidente de l’OGBL, Nora Back, et de son homologue du LCGB, Patrick Dury. Selon les informations du woxx, Nora Back et Patrick Dury ont adressé ces jours-ci un courrier à Luc Frieden pour dénoncer l’attitude de...

