De deux choses l’une : soit les Verts veulent démontrer qu’ils sont prêts à devenir un pilier de l’Etat, soit le malaise dans la police est vraiment plus sérieux que l’on croyait. Toujours est-il que ce mardi, le député-maire écologiste Camille Gira s’est fait l’écho des policiers en rupture avec leur hiérarchie. Comme ces derniers l’avaient déjà clamé lors de leur réunion syndicale en mars de cette année (voir woxx 1156), ils reprochent au ministre de l’Intérieur comme à leur direction de ne pas les prendre au sérieux. « Il ne s’agissait pas des revendications typiques qui portent sur les salaires, mais d’un malaise général et de soucis quant au futur même de la police », explique Gira, qui dit s’être entretenu avec plusieurs délégations de policiers, tous grades confondus. En général, après la grande réforme de 1999, qui avait supprimé la gendarmerie et retiré l’autorité des communes sur la police, cette nouvelle réforme « est vécue comme un retour en arrière majeur. Bientôt, dans notre police, il y aura plus de chefs que d’Indiens », rajoute Gira. Il demande aussi l’arrêt de la réforme et la reprise de consultations sérieuses avec la base, qui se plaindrait de n‘avoir eu ni le droit de parole, ni de critique lors de « pseudo-réunions ». Une critique que le ministre Halsdorf n’accepte pas. Par communiqué, il a fait savoir que la demande de Camille Gira n’aurait tout simplement pas lieu d’être. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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