Disons-le clairement : les Roms ne constituent pas la communauté la plus populaire. Cela n’empêche pas pour autant certaines personnes à défendre leurs droits. C’est le cas ici au Luxembourg de l’organisation Chachipe qui s’enquiert régulièrement de la manière dont les autorités policières et judiciaires traitent le « dossier Rom ». S’appuyant sur un rapport de l’ECRI (Commission européenne contre le racisme et l’intolérance) dans lequel le Luxembourg se fait épingler pour son traitement des Roms, Chachipe a voulu en savoir plus en adressant une lettre aux ministères de la Justice et de l’Intérieur. Le problème reste toujours celui des interpellations. En effet, depuis que le délit de mendicité singulière a été ôté du code pénal, seule la mendicité en groupe reste punissable. Mais encore faut-il la définir. Chachipe demande ainsi comment il se fait que la plupart des personnes verbalisées pour mendicité soient d’origine rom alors qu’elles ne sont pas les seules à pratiquer cette activité. Et de demander des éclaircissements aux ministères sur les critères retenus ainsi que sur la nature et le contenu des affaires. Des questions qui restent vaines : « la Police applique les règles établies par le Code d’instruction criminelle sans égard à l’origine ou à la nationalité du présumé auteur ».
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