(lc) – En épluchant le programme du Parti des pirates, on éprouve pafois des difficultés à les situer. Serait-ce que leur capitaine Sven Clement aurait raison quand il prétend que son parti est « plus gauchiste que le LSAP et plus libéral que le DP » ? Pour le dernier, décidément oui. On pourrait aussi dire que les Pirates sont tellement néolibéraux qu’ils en feraient rougir le DP. Ainsi, ils sont le seul parti – à part le CSV – qui veut limiter l’index. D’autres idées à mettre du côté ultralibéral : interdire la limitation des cotisations maximales pour les retraites privées, ou encore le maintien absolu du secret bancaire contre vents et marées – ce qui pour un parti qui veut défendre la transparence absolue est tout de même étonnant. Point de vue politique sociétale, ils ne vont pas aussi loin que déi Lénk et ne réclament qu’une réforme du Srel, au lieu de sa dissolution. Certes, leur apport pour une nouvelle conscience des enjeux démocratiques et du poids de l’Internet dans les débats politiques n’est pas à nier. Pourtant, sur beaucoup de points importants, les Pirates démontrent aussi qu’ils peuvent avoir froid aux pieds, par exemple quand ils demandent une énième reconsidération critique du tram…
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