(lc) – Après que la législation sur la médiation au service des citoyens et des entreprises a été installée au Luxembourg, le ministère de la Culture envisage de faire de même dans son domaine. En effet, la scène culturelle est en soi un milieu souvent très conflictuel. Ainsi, des désaccords entre un acteur et un théâtre ne sont pas rares. Et avant de passer par la justice – ce qui est non seulement pénible mais peut aussi coûter très cher – le chemin de la médiation est souvent le plus simple. Expliquant qu‘une médiation n‘intervient que dans le cas où les parties adverses n‘ont vraiment plus rien à se dire, les expert-e-s luxembourgeois-es et français-es ont expliqué les règles de la médiation, avec à la clé la neutralité totale du médiateur ainsi que l‘obligation pour les deux parties de se mettre autour d’une table et d‘accepter la médiation. Un autre grand avantage de cette procédure est sa discrétion absolue, ce qui pourrait s‘avérer utile : ainsi le litige ne devient pas public, un avantage certain dans le cas d’« ego démesuré ». Reste un seul hic : le coût. S‘il se révèle certainement plus bas que celui d‘un procès pouvant durer des années, il n’en reste pas moins que certains artistes, souvent précaires, hésiteront à s‘engager dans une procédure à l‘issue incertaine.
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