(lc) – Et c’est reparti ! Comme la « Süddeutsche Zeitung » titrait, le moment est venu d’une fois encore frapper le petit grand-duché, et surtout sa place financière. Cette fois, c’est la Commerzbank qui se trouve dans le collimateur de la justice de l’État fédéral de Rhénanie-Palatinat. Après avoir acheté contre une grosse somme des données sur l’évasion fiscale à un « whistleblower », les autorités ont entamé des perquisitions dans plusieurs villes allemandes, alors que leur cible principale était la filiale luxembourgeoise de la Commerzbank, qui serait la vraie roue motrice dans la mécanique de l’évasion fiscale. Mais, malgré une demande d’entraide à la justice luxembourgeoise, celle-ci est restée de marbre. Explication : la demande n’aurait pas été concrète, et de toute façon elle n’aurait été accordée que dans le cas d’une « escroquerie » (Betrug) fiscale et non pas pour une simple évasion (Hinterziehung). Cela en dit des tonnes sur les assurances données par la classe politique à propos d’un changement après les scandales Luxleaks. On a plutôt l’impression que les gouvernants n’ont toujours pas compris la leçon. En tout cas, presque en même temps, la Cour grand-ducale a annoncé une tournée au Qatar du couple héritier et du ministre des Finances Pierre Gramegna pour promouvoir la place financière…
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