Qui dit nouveau gouvernement dit nouveau budget. Ce mercredi 6 mars, le ministre CSV des Finances, Gilles Roth, a déposé au parlement un projet de budget transitoire couvrant la période du 1er mai au 31 décembre, les quatre premiers mois de l’année étant couverts par un budget appelé les « douzièmes provisoires ». Pour le ministre, il illustre la volonté de la coalition CSV-DP de donner « un nouvel élan à notre pays » (« neie Schwong fir eist Land ») « pour sortir de la crise » et « préparer l’avenir ». Dans les faits, il prévoit un déficit de l’État central à hauteur de 1,9 milliard d’euros en 2024, contre 1,6 milliard l’an dernier, les recettes se montant à 27,5 milliards et les dépenses à 29,4 milliards. Gilles Roth est néanmoins optimiste et prévoit un retour à l’équilibre en 2025, par un « effet ciseau inversé », avec des recettes augmentant à nouveau plus vite que les dépenses. Ce scénario repose sur une hypothèse optimiste de croissance du PIB de 2 % en 2024 et sur une cure d’amaigrissement de l’État. La part du budget consacré aux transferts sociaux est de 47 %. Le ministre a en outre confirmé une baisse de 1 % des impôts des entreprises. Si la majorité adoube ce projet, l’opposition a du mal à y voir clair tant les annonces demeurent floues et peu concrètes. Interrogée par les médias après le dépôt du texte, l’élue écologiste Sam Tanson juge que celui-ci s’inscrit dans la continuité des projets mis sur les rails par le précédent gouvernement. Pas de « nouvel élan » donc. Ce budget devrait être adopté en séance plénière le 25 avril.
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