Les initiateurs de l’appel « No Dakota Access Pipeline » au Luxembourg (www.nodapl.lu) peuvent se féliciter : suite à une mobilisation internationale et des protestations continues au grand-duché, le Fonds de compensation – qui gère les avoirs du système de pension luxembourgeois – a décidé d’abandonner son soutien financier aux entreprises impliquées dans le Dakota Access Pipeline aux États-Unis. En mars, quelques activistes luxembourgeois avaient lancé un appel public au fonds et à la banque BNP Paribas, dans laquelle l’État luxembourgeois détient des parts, pour qu’ils se retirent du financement de ce pipeline, qui apporte le pétrole brut issu du fracking du Dakota du Nord vers l’Illinois et qui enfreint les droits des Sioux de Standing Rock. La communauté avait adressé plusieurs requêtes devant la justice américaine, d’abord sans succès, pour obtenir finalement au mois de juin que l’impact du pipeline sur les réserves d’eau de quelque 17 millions de personnes soit examiné de façon approfondie. Cette décision d’un juge fédéral pourrait mener à l’arrêt provisoire du pipeline, en fonction depuis mai de cette année, après que le gel prononcé par son prédécesseur avait été levé par le président Trump. Malgré leur succès, les activistes se disent « dérangés » par la façon discrète avec laquelle le fonds luxembourgeois a arrêté sa participation. Ils exigent qu’à l’instar du fonds de pension norvégien, celui-ci explique à chaque fois sa façon d’agir – ce qui permettrait aussi de dégager au fur et à mesure une liste de critères à suivre à chaque nouvel engagement financier.
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