La première victime identifiée a été un manchot de Magellan, retrouvé mort en septembre 2020 sur une plage brésilienne. L’autopsie a trouvé dans son ventre un masque de type FFP2, qui a probablement causé sa mort. Un cas qui met en évidence l’impact environnemental des réponses à la covid. Le magazine en ligne Reporterre a publié un article sur le sujet, sur base des résultats d’une étude chinoise publiés dans une revue scientifique étasunienne. L’étude estime que, durant les 18 premiers mois de la pandémie, environ 8 millions de tonnes de déchets en plastique ont été générés en relation avec la pandémie. Elle a été jusqu’à considérer le surplus d’emballages de la vente par correspondance, mais en fin de compte, près de 90 % en termes de poids sont des déchets hospitaliers. Ce n’est qu’une petite partie qui part dans les rivières et finit en mer, mais ces quelque 25.000 tonnes s’ajoutent au plastique déversé en temps normal, avec les effets écologiques négatifs connus. Surtout, ce type de déchet sophistiqué peut favoriser la diffusion d’espèces invasives et de contaminations, y compris avec la covid. Enfin, face au défi sanitaire de la pandémie, de nombreuses législations sur la gestion des déchets en plastique ont été suspendues – ce qui a un effet sur l’ensemble des déchets en plastique générés.
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