Selon les estimations de l’Agence européenne pour l’environnement (AAE), en 2022, la pollution de l’air a provoqué au moins 170 décès au Luxembourg, soit près de 4 % des décès. 80 d’entre eux sont imputables à l’exposition à des niveaux de particules fines (PM2,5) supérieurs à la concentration de 5 μg/m3 recommandée par l’OMS. L’exposition à la pollution par l’ozone (O3) a, quant à elle, provoqué 60 décès, tandis que 30 décès ont été dus à la pollution par le dioxyde d’azote (NO2). À l’échelle européenne, la pollution atmosphérique a fait au moins 357.000 morts. D’après l’AAE, la pollution de l’air reste le principal risque environnemental pour la santé des Européens, causant des maladies chroniques et des décès, en particulier dans les villes et les zones urbaines. Le Luxembourg ne dispose cependant pas d’une étude nationale permettant de déterminer précisément l’impact de cette pollution sur la survenue de maladies chroniques, indique dans sa réponse à une question parlementaire la ministre de la Santé, Martine Deprez. La ministre a par ailleurs rappelé l’entrée en vigueur fin 2024 d’une nouvelle directive européenne visant à aligner d’ici 2030 les normes de qualité de l’air sur celles des recommandations de l’OMS, avec obligation de surveillance de certains polluants, dont les particules ultrafines. Ce qui, précise la ministre, devrait participer à réduire « les effets de la pollution atmosphérique sur la santé dans les années à venir ».
La pollution atmosphérique fait au moins 170 morts
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