On Saturday, September 1st, „Los dueños“ cast a spell over the audience of the „Last Summer Dance“ Festival.
Those of you who could’nt make it to Erpeldange last weekend really missed something. I don’t mean the nice food, the relaxed atmosphere or the introduced projects and initiatives, all of them interesting if somewhat unpolitical on the whole. No, I am speaking about the music, and about one specific band, outmatching all we’ve had heard so far on this bea utiful Saturday evening. The sun was just setting and the air had freshened up, suggesting that this was indeed summer’s end, when “Los Dueños” appeared on the main stage. The pack of people that had gathered before it quickly grew to a crowd.
Nous étions curieux d’entendre ce groupe que ni moi ni mon pote ne connaissions, bien qu’il existe depuis 2010. « Los dueños », ce sont sept jeunes Luxembourgeois dont aucun ne semble dépasser la trentaine et qui se vouent au ska-reggae. Malheureusement, même si le groupe a déjà une renommée internationale, ayant joué en Allemagne ou au Royaume-Uni, son travail de communication sur le Web est exécrable. C’est pourquoi votre serviteur est dans la position embarrassante de ne pas pouvoir vous raconter beaucoup plus sur ce phénomène que ce qu’il a pu voir et entendre lui-même.
La scène était donc bien remplie : deux guitares lead et une basse, trois chanteurs principaux, une batterie, un clavier et un mélodica. Dès la première chanson, le public était conquis par le rythme, les mélodies, les raps. Avec des chansons comme « Besoin de résolution » de leur disque « Los dueños EP » ou « À la vie à la mort » de l’album récent « Les moutons noir », ils mélangent musique de danse, rap et messages politiques. Les raps sont chantés de façon virtuose, souvent en duo, par Vic et Dany le Loup, alors que le guitariste Bert s’occupe du chant plus classique. Les deux rappeurs ont également animé le public avec leur danse frénétique sur scène, comme dans « Les moutons noirs » du disque du même nom. Les instruments sont très bien maîtrisés, un Must pour une musique au rythme souvent accéléré.
Déi allermeescht Texter sinn op Franséisch, verschiddener op Englesch oder Lëtzebuergesch. Et geet doran ëm Theme wéi Befreiung, Engagement, awer och Blues iwwer d’Liewen oder de Verloscht vu gudde Frënn. Och schlëmm politesch Entwécklunge wéi elo zu Chemnitz goufen tëscht zwee Lidder kuerz ugeschwat. Alles dat mat enger Verve, déi begeeschtert an a kiirzester Zäit all Mënsch quasi dozou zwéngt, ze hopsen an ze wackelen, datt et kraacht. An zegläich sinn d’Lidder sou agängeg, datt ee se schnell matséngt. Ganz typesch fir dës wëll Mëschung ass zum Beispill de Reggae „Music Saved My Soul“, an deem och gerappt gëtt, mee an deem de Refrain engem direkt am Ouer hänkebleiwt.
At the end of this breathtaking hour of wildest sounds, one of the lead singers announced that the band will take a musical break for half a year. So you’d better not miss out on these guys out and take note of the provisional last chances to hear them play this year: at the Tattoo Convention in Vianden on September 9th and at the RootsTown Festival on September 15th in Esch.
soundcloud.com/los-due-os, www.breddarecords.com.