« Il nous faut des Luxembourgeois qui, quand ils sont à l’étranger, propagent l’image de marque de notre pays. » Elle n’y a pas été de main morte, la présidente du comité « Nation Branding » Sasha Baillie lors du débat public organisé ce mercredi au Grand Théâtre. S’il s’agissait officiellement de présenter les étapes suivantes dans la progression du « nation branding », comme l’avait présenté la secrétaire d’État Francine Closener avant le débat, l’événement a tout de même plutôt pris des allures de tentative de faire revivre un mort. Même si presque tous les interlocuteurs – à l’exception notable du correspondant bruxellois du « Wort » – étaient d’accord pour dire qu’il fallait absolument faire avancer l’image de marque grand-ducale, aussi pour faire oublier les laideurs de Luxleaks, ils ne sont pas arrivés à dépasser les paradoxes de leur démarche. Comment définir un pays comme « ouvert » lorsqu’il a rejeté le droit de vote des étrangers à 80 pour cent ? Et la « fiabilité » et le « dynamisme » ne valent-ils pas en première ligne pour les « High Net Worth Individuals » dont le gouvernement raffole, plutôt que pour les frontaliers ? Ainsi, cette soirée n’aura été en rien différente des autres démarches entreprises avant : une opération de com et de l’argent jeté par les fenêtres.
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