L’Initiative pour un devoir de vigilance vient de présenter les résultats d’un sondage réalisé par TNS Ilres auprès de la population résidente à laquelle on a posé entre autres la question de savoir si elle était « d’avis que le cadre réglementaire au Luxembourg devrait responsabiliser le secteur financier afin d’empêcher le financement d’activités de sociétés dont les activités seraient liées à des violations des droits humains et des dommages environnementaux ». 86 % ont répondu oui à cette question (55 % tout à fait d’accord et 31 % plutôt d’accord). 75 % des sondé-es pensent même qu’une loi nationale contraignante à cet égard devrait être introduite avant les élections de 2023. Alors que les milieux financiers et leur ministre de tutelle n’émettent actuellement pas de signaux dans ce sens, une étude de l’association Finance and Human Rights réalisée en collaboration avec l’université de Genève pour le compte de Luxembourg for Finance (LFF) en 2020 avait établi que trois experts financiers sur quatre confirment que « le respect des droits humains ne doit pas être laissé aux seules initiatives volontaires et que les gouvernements doivent fixer des normes juridiques claires ». Pour appuyer cette revendication, l’initiative vient de lancer une action de sensibilisation envers le directeur général de LLF, Nicolas Mackel, sous forme de messages et de cartes postales à lui adresser. Plus d’infos sous woxx.eu/mackel
Sondage : Place financière et droits humains
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