En rouvrant les terrasses, le gouvernement veut aussi lâcher un peu de la pression qu’il fait peser sur le secteur Horesca – cela au prix de la cohérence, comme la Commission consultative des droits de l’homme le fait remarquer.
On l’a échappé belle : la pression politique et populaire a fait reculer le gouvernement sur l’obligation de laisser ses données personnelles juste pour aller boire un verre en terrasse en ce début de printemps. Dans le contexte luxembourgeois, où la protection des données personnelles des citoyen-ne-s reste problématique même sans crise pandémique, obliger les établissements Horesca qui souhaitent revivre un tant soit peu à immédiatement policer leurs hôtes et à faire passer ces données aux autorités leur aurait compliqué la tâche.