Comme chaque année, les vacances estivales inaugurent de bien tristes départs. Par voie de communiqué de presse, le ministère de l’immigration a fait savoir ce mercredi qu’il avait procédé au « rapatriement » de huit demandeurs d’asile vers le Kosovo. L’Association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) s’était déjà émue du sort réservé initialement à quatre familles internées au centre Aïda de l’aéroport. Au-delà de l’expulsion pure et simple, l’Asti affirme que ce centre est dépourvu de toute base légale et déclare que « la privation de liberté est un acte grave pour lequel un Etat de droit doit créer un cadre juridique ». Le ministère dément quant à lui cette accusation, affirmant se baser sur la loi sur la libre circulation des personnes. Finalement, « seules » huit des seize personnes incarcérées au centre Aïda ont été expulsées, les autres pouvant rester jusqu’à ce que le tribunal ait pu statuer sur le fond du dossier. Le plus étonnant, c’est que le gouvernement ne semble pas se soucier de la situation des droits de l’Homme et surtout de celle des minorités ethniques dans ce Kosovo gangrené par les clans mafieux liés à l’UCK aux commandes. En effet, les familles en question sont d’origine serbe et bosniaque, ce qui constitue actuellement une raison suffisante pour ne pas se sentir « à l’aise » au Kosovo.
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