Après une année qui a vu des discussions souvent houleuses dans le domaine littéraire luxembourgeois, le député vert Claude Adam a tenté d’en savoir plus auprès du ministère de la culture sur les aides et subsides aux auteurs et éditeurs du pays et sur les critères de sélection appliqués à ces derniers. Dans une longue réponse, la ministre Octavie Modert entreprend d’abord d’énumérer toutes les institutions de promotion littéraire, comme le Centre National de la Littérature (CNL) et les « Lëtzebuerger Bicherediteuren ». Mais attention, si on s’attendait à un statement de la ministre sur la querelle qui oppose toujours la fédération des éditeurs et la maison d’édition luxembourgeoise Ultimomondo, on ressort bredouille. Octavie Modert se contente juste de décliner des faits connus et admet en même temps que le ministère a, depuis qu’il a signé une convention avec les éditeurs, laissé à la fédération le soin de sélectionner qui ils représentent à l’étranger. Plus intéressant encore, les aides à la traduction octroyées par le ministère. Ici, il semble que le ministère se soit décidé à jeter l’argent par les fenêtres, car, on ne voit pas vraiment comment les poèmes d’Anise Koltz pourraient cartonner en Arménie ou les romans de Jean Portante en Hongrie. En bref, si le ministère a été transparent dans sa réponse, c’est surtout pour démontrer son intransparence notoire.
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