Un mauvais publicitaire s’en tient, pour vendre le produit qu’il veut mettre en valeur, à y associer une jeune femme dévêtue ou presque. Ce procédé usé jusqu’à la corde vient d’être employé par une entreprise luxembourgeoise pour promouvoir ses … parquets. L’on y voit une jeune femme en sous-vêtements lascivement allongée à même le sol. Le commentaire accompagnant la photo n’est pas des plus subtils : « Verführerisch, unser neuer Bodenbelag… Das sinnliche Erlebnis aufs Parkett ». La publication de l’annonce dans certains journaux a évidemment suscité l’indignation du Cid-femmes qui s’est adressé à la Commission luxembourgeoise pour l’éthique en publicité en l’appelant à mettre cette pub à l’index. Son argumentation repose sur deux axes : d’un côté, l’organisation critique à juste titre la réduction de la femme à un objet constamment disponible. Par contre, le deuxième argument est peut-être un peu maladroit. Comme la femme illustrée passe ses mains à son front et à ses cheveux, le Cid-femmes y voit une manière de se protéger de la violence physique. Mais cette pose d’une femme passant ses mains à travers sa chevelure est un classique trivial de la photographie de charme. Question d’interprétation peut-être. Dommage tout de même, car cet argument tend à fragiliser la critique légitime du Cid-femmes.
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