Si une seule chose a perçé clairement à travers la lumière du jour au sujet de la lutte pour sauver Gandrange, c’est que les assertions d’ArcelorMittal selon lesquelles l’entreprise traiterait ses employé-e-s comme des partenaires relèvent du n’importe quoi. On dirait plutôt que M. Mittal traite ses subordonné-e-s comme des mendiants. Et en plus, il se fout de leur gueule. La création des 24 postes promis à Gandrange ne concerne nullement des ouvriers mais des spécialistes, qui travailleront dans un laboratoire. A cela s’ajoute – comme le révèle le blog de la députée PS Aurélie Fillipetti – que ces personnes étaient de toute façon déjà provisionnées par ArcelorMittal. Pour tous ses « bienfaits », M. Mittal réclame encore des gages, comme des quotas de CO2. Heureusement qu’il peut compter sur des partenaires aussi démagogiques que Nicolas Sarkozy, qui lui n’en démord pas de proclamer qu’il « a obtenu quelque chose ». C’est une honte de voir comment – sous le manteau de la concertation – l’industrie et la politique travaillent ensemble à berner le public.
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