Les temps sont chauds pour les socialistes. D’autant plus que dimanche dernier, lors de leur congrès, on a appris que le capitalisme avait une température : le président de la fraction, Lucien Lux, a martelé qu’il n’accepterait pas de « capitalisme froid ». C’est pourtant avec la même froideur que les dirigeants du LSAP s’en sont pris aux syndicats, avec lesquels les relations se distendent. Lux, qui a lui-même débuté sa carrière politique grâce à l’OGBL, n’a pas digéré que certains membres du parti constituant « l’aile syndicale » s’en prennent à la réforme des retraites. Et il le leur a fait savoir avec une certaine virulence. Les syndicats (et l’OBGL en première ligne) resteraient certes des « partenaires privilégiés », mais le LSAP n’en serait pas pour autant un « parti syndical ». Gageons que cette affirmation n’a étonné personne dans les couloirs de la centrale à Esch. Lux a également déploré la « politique de la chaise vide » pratiquée par les syndicats lors de la dernière tripartite. Pourtant, un membre, le bourgmestre de Mondercange Dan Kersch (situé à la gauche du parti), a tenté de donner corps à ce partenariat privilégié en présentant une motion qui proposait la création d’un « forum syndical », sorte de plate-forme d’échange entre le parti et les syndicats. Un texte rejeté massivement par les délégués. Le LSAP n’est définitivement pas un parti syndical.
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