(ft) – Le 24 octobre dernier, la députée Josée Lorsché a interrogé les ministres de la Santé et de la Sécurité sociale sur le bien-fondé des recommandations actuelles concernant le vaccin contre les virus du papillome humain (VPH). Près de 100 % des cancers du col de l’utérus sont dus aux suites d’une infection par les VPH. Cependant, un certain nombre de cas de maladies graves et de décès ont été imputés dernièrement au vaccin. Les autorités japonaises ont décidé de ne plus le conseiller systématiquement, ce qui a créé le débat au sein de la communauté scientifique. La parlementaire verte suggérait donc de limiter la vaccination aux jeunes femmes à risques et de mieux informer sur ses effets indésirables. Dans leur réponse, les ministres en ont réaffirmé l’innocuité, à l’instar de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui soutient un programme de vaccination universel, arguant que les incidences de maladies immunitaires « se [situent] dans la plage attendue dans la population générale ». Les certitudes de l’OMS ont d’ailleurs conduit l’Australie à recommander l’injection aux jeunes hommes également. Cette réponse a provoqué l’ire de l’association Aktives eigenes gesundes Immun-System (Aegis), qui remet en question les méthodes de l’OMS et son indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques qui produisent les vaccins incriminés, le Guardasil et le Cervarix. L’association rappelle que les lésions dues aux VPH guérissent spontanément dans 80 à 90 % des cas, et que la pratique du dépistage systématique permet de traiter les infections problématiques. Sachant qu’une protection adéquate lors des rapports sexuels et des frottis réguliers sont toujours nécessaires après le vaccin, il est en effet légitime de se demander si les 655.432 euros dépensés au titre du programme de vaccination luxembourgeois en 2013 ne l’ont pas été pour des bénéfices hypothétiques.
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