Le devoir de diligence, donc le fait de respecter les droits humains sur toute la chaîne de production de valeur, est à l’heure de la mondialisation toujours triomphante une tâche bien difficile à maîtriser. Au Luxembourg, une coalition d’ONG et de syndicats s’est réunie avant les dernières élections pour faire pression sur le nouveau gouvernement. Le devoir de diligence est bien inscrit dans l’accord de coalition, mais jusqu’ici pas grand-chose n’a bougé. Jusqu’au moment où les Nations unies ont publié une liste de 112 entreprises qui ont des activités dans des colonies cisjordaniennes, une pratique considérée contraire au droit international. Une de ces entreprises, une soparfi, est installée depuis 2012 au grand-duché, ce qui lui a valu une lettre du ministre Asselborn. Les député-e-s vert-e-s Stéphanie Empain et Charles Margue voulaient savoir s’il y avait eu réponse. Asselborn répond que non, mais que la société va se transférer en Espagne, où elle est déjà cotée en bourse. Et détaille qu’une étude qui déterminera « l’opportunité de légiférer » en la matière a été confiée à l’Université du Luxembourg et sera finalisée à l’automne 2020.
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