Le ministère de la Sécurité intérieure indique ne pas disposer d’éléments pour l’instant.
Récemment une enquête réalisée par neuf médias internationaux coordonnée par le site d’investigations Correctiv avait mis au jour un vaste système de détentions arbitraires et de tortures de gülénistes dans des prisons secrètes en Turquie. Depuis le putsch raté du 15 juillet 2016, les services secrets turcs MIT auraient enlevé 80 gülénistes dans 18 pays différents, selon le journal « Le Monde ».
Enlèvements, reconnus par les autorités turques, qui ont fait savoir que ce genre d’opérations se poursuivrait à l’avenir. Ils précisent aussi que parmi les États européens, beaucoup n’auraient pas donné suite aux demandes d’extradition formulées par la Turquie. Dans une première réaction, le ministère de la Sécurité intérieure indique ne pas disposer, tout comme la police, « d’éléments » en la matière mais que « toute personne se sentant menacée doit s’adresser à un poste de police ».
Le mouvement islamiste du prédicateur Fethullah Gülen est accusé par le pouvoir turc d’avoir fomenté le putsch raté du 15 juillet 2016.