On l’avait déjà pu lire ici : le projet Hariko à Bonnevoie est sous le rouleau compresseur d’un promoteur immobilier et cherche une nouvelle adresse. Tandis que la Ville de Luxembourg patauge, d’autres alternatives s’ouvrent.
Ce sont les collègues de RTL qui ont mis la nouvelle en ligne : la Croix-Rouge, qui est porteuse de ce projet réunissant des jeunes de moins de 26 ans réfugié-e-s ou non autour des pratiques culturelles et créatives pourrait bien s’imaginer décliner le projet dans les villes d’Ettelbruck et d’Esch-sur-Alzette. Le bourgmestre de la « métropole du fer », Georges Mischo, s’est déjà dit favorable à l’accueil des artistes et de leur « clientèle » dans les bâtiments désaffectés de l’ancienne justice de paix, place du Brill.
Mais avant d’envisager une telle croissance, il faudra déjà commencer par sauver ce qui a été construit les deux dernières années et donc trouver une solution – de préférence sur le territoire de la capitale – avant la fin septembre. Ce qui ne semble pas être la priorité de Lydie Polfer, bourgmestre de la ville, qui a bafouillé face aux caméras qu’il faudrait plutôt essayer de convaincre le nouveau propriétaire de prolonger le bail, avant d’envisager peut-être de réinstaller le Hariko dans l’ancien abattoir.
Si les revendications du monde culturel en amont des élections d’octobre sont déjà très vastes, la fin du statut précaire du Hariko vient de s’y ajouter – et il reste toujours la Bibliothèque nationale qui sera libre à la fin de l’année…