Un nouveau règlement détermine le statut, les attributions et les règles de la profession de masseur-kinésithérapeute.
Une nouvelle convention entre l’Association luxembourgeoise des kinésithérapeutes (ALK) et la Caisse nationale de santé permettra désormais aux masseurs-kinésithérapeutes de se positionner comme un acteur professionnel de la prise en charge et non plus en « simple exécutant » comme le souligne un communiqué du ministère de la Santé.
De bac +3 à bac +5
Grâce à un nouveau règlement grand-ducal, le rôle du masseur-kinésithérapeute sera élargi aux domaines de la prévention, de la rééducation et de la réadaptation. Exercé en tant que profession libérale, le métier de masseur-kinésithérapeute permet désormais de déterminer soi-même tous les actes, et notamment des traitements de massage et de rééducation sans prescription médiale. Et de faire usage des techniques les plus avancées comme celle de l’électrophysiothérapie ou encore de se servir d’outils informatiques pour analyser et corriger le mouvement.
Le niveau d’études requis pour exercer le métier de masseur-kinésithérapie passe quant à lui de bac +3 à bac +5 ( 300 ECTS au minimum ou titre d’enseignement supérieur de niveau équivalant au grade de master dans le domaine massage-kinésithérapie).