Dans un communiqué diffusé à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Ettelbruck mercredi soir, Luxembourg under Destruction s’en prend à la Société nationale des chemins de fer (CFL), au Fonds du rail et à leur ministre de tutelle en rappelant leur responsabilité en matière de protection du patrimoine ferroviaire luxembourgeois. L’organisation, qui a lutté contre la destruction de l’ancienne gare d’Ettelbruck, prend acte de l’autorisation du maire de la ville pour procéder à la démolition du bâtiment, qui fêterait cette année son 160e anniversaire. Les gares de Capellen et de Berchem, datant plus ou moins de la même époque, subiront le même sort, alors que la Commission des sites et monuments avait rendu en 2020 un avis en faveur du maintien de la dernière. Dans une récente entrevue avec un responsable du ministère de la Mobilité, l’organisation a certes pu apprendre qu’un accord a été négocié entre les CFL et le Service des sites et monuments en vue de la préservation d’une douzaine de gares, ce qui n’a que renforcé l’inquiétude sur les gares mentionnées ci-dessus, ainsi qu’un certain nombre d’autres bâtiments appartenant au patrimoine industriel du pays. Luxembourg under Destruction affirme ne pas contester la nécessité de développer et de moderniser le réseau ferroviaire, mais met en doute un certain nombre d’arguments, notamment de sécurité, pour condamner l’un ou l’autre de ces bâtiments. L’organisation demande par conséquent un inventaire du patrimoine, la création d’un poste de chargé-e du patrimoine et un moratoire concernant les gares vouées à disparaître.
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