Avant la Toussaint, la « Beschäftegungsinitiativ Réimecher Kanton » (Birk) avait distribué un flyer dans la région pour proposer le nettoyage des tombes à un prix forfaitaire. La Fédération des maîtres marbriers, sculpteurs et tailleurs de pierres s’en était plainte auprès de la Birk, tout en informant par copie le ministre du Travail, Georges Engel (LSAP). C’est ce qui ressort d’une question parlementaire du député Marc Spautz (CSV). La Birk fait appel à des chômeurs et chômeuses assigné-es par l’Adem afin de les « rapprocher du premier marché du travail », comme l’explique le ministre. L’initiative proposait le nettoyage à 125 euros par tombe. D’autres services de proximité sont facturés 15 euros l’heure, un tarif que les professionnels liés à des conventions collectives ne peuvent évidemment pas proposer. Selon Engel, « les conventions de coopération conclues entre l’État et les initiatives sociales stipulent que les activités doivent être de nature non concurrentielle ». La plupart des initiatives sociales auraient ainsi introduit des critères qui limitent l’accès aux prestations, explique le ministre. Ce conflit n’est pas nouveau et a accompagné ces initiatives depuis qu’elles ont vu le jour, à la fin des années 1970. Peut-être faudrait-il regarder du côté de la solvabilité des client-es potentiel-les pour les services proposés : un-e retraité-e qui n’a pas les moyens de payer au prix fort certains services ne fera jamais appel à l’économie marchande, et, dans ce cas, l’embellissement de la tombe familiale ne se fera donc pas au détriment des professionnels.
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