Bahnhofsviertel: Wessen Sicherheit?

Die Politik bestärkt die besorgten „Garer“ Bürger*innen in ihrer Arroganz und gießt dadurch nur Öl ins Feuer.

Foto: Zinneke/Wikimedia Commons

„Wir leben in einem Rechtsstaat.“ Immer wieder fiel diese Aussage am Mittwoch im Centre culturel et sportif in der hauptstädtischen rue de Strasbourg. Anlass war eine Bürger*innenversammlung zur Sicherheitslage im Bahnhofsviertel, die vom Schöffenrat einberufen worden war. Zwei Jahre nach der letzten Versammlung dieser Art und wenige Wochen nachdem der Vertrag der privaten Sicherheitsfirma nicht verlängert wurde, wollte man jetzt wohl wieder den Puls der Anwohner*innen fühlen.

Dass oben zitierter Satz immer wieder fiel, deutet auf die Radikalität mancher der dort gemachten Forderungen hin. mehr lesen / lire plus

Ettelbruck : démolition imminente mais soignée

Photo: MMFE CC BY-SA 4.0

Drôle de question du député CSV Jean-Paul Schaaf aux ministres François Bausch et Sam Tanson (Déi Gréng) : en tant que bourgmestre, il vient d’autoriser « pour septembre/octobre » la démolition de la gare d’Ettelbruck et joue son étiquette de député pour se renseigner sur la destinée de la bâtisse au sujet de laquelle « plusieurs organisations de protection du patrimoine ont adressé des propositions chiffrées à Madame la Ministre de la Culture pour assurer la conservation de la bâtisse par une reconstruction à un autre endroit ». Certain-e-s appelaient même à sa protection pure et simple – ce que ne mentionne pas le député-maire. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (7/16) : Une certaine fierté

Psychiatre et psychanalyste, André Michels s’est installé avenue de la Liberté en 1979. Il n’y habite plus, mais y a gardé son cabinet. Son balcon est un excellent poste d’observation.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Auparavant, je n’avais jamais imaginé que je m’installerais ici, mais une fois ici, j’y ai trouvé énormément d’avantages et, en particulier, la proximité de la gare. C’était pratique pour moi ainsi que pour mes patient-e-s.

Au début, j’ai été frappé par le tissu humain, moins mixte qu’aujourd’hui. Des familles y habitaient depuis longtemps, certaines depuis un siècle. Des gens qui étaient beaucoup plus âgés que moi me racontaient leur vie dans ce quartier, parlaient de la guerre, de leurs enfants. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (6/16) : La rue des Italiens

Née en 1966 rue Glesener, Michèle Hilger-Henricy a toujours habité dans ce quartier. On peut la rencontrer au retour de son jogging, à vélo dans la Pétrusse ou dans son cabinet de kinésithérapie, ou chez Ouni. Comme son père, Paul Henricy, elle est une vraie Garer !

Photos : Paulo Jorge Lobo

« Jusqu’à dix ans, j’habitais rue Glesener ; ensuite j’ai déménagé rue de Strasbourg et depuis mon mariage j’habite rue des États-Unis. Ma première école a été la Nilles Schoul, dans la rue de Strasbourg, où se trouve le centre sociétaire. Mes camarades étaient d’origines très diverses : des Italien-ne-s surtout, mais aussi des Français-e-s, des Suisses et un Allemand. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (5/16) : « Il y avait cinq cinémas ! »

Originaire de Grenade, Rafael Fernández est arrivé au Luxembourg fin octobre 1973. Il avait 16 ans et demi. Amateur de sports et de flamenco, bon vivant, généreux et communicatif, il a dû fermer son restaurant en automne 2018, en raison du loyer devenu inabordable. Mais il est resté dans son quartier.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Le 2 novembre 1973, j’ai commencé à travailler à l’hôtel Italia. Mes frères Antonio et Juanito y travaillaient aussi, l’un comme cuisinier et l’autre comme maître d’hôtel. Moi, j’étais serveur et parfois donnais un coup de main en cuisine. Au début, j’habitais rue Bernard Haal. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (4/16) : « Beaucoup de livres pour que mon âme ne meure pas ! »

Avec cette citation de Fédor Dostoïevski, reprise par Federico García Lorca dans une allocution lors de l’inauguration de la bibliothèque de son village natal, nous remercions les responsables des deux librairies du quartier de la gare, Paul Bauler et Maggy Fantini, de résister et de contribuer à la richesse culturelle du pays.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Autrefois appelée Léon Reuter, comme son fondateur, les origines de la librairie Um Fieldgen remontent à 1950. D’abord située place de la Gare, ensuite rue Origer, elle se trouve rue Glesener depuis 1975. « Suivant la mode de l’époque de donner des noms luxembourgeois et puisque cet endroit s’appelle Um Fieldgen, nous l’avons renommée ainsi, tout en gardant ‘librairie’, plus facile à reconnaître que ‘Bicherbuttek’ », nous raconte l’actuel patron Paul Bauler, « Elle est devenue une librairie généraliste et internationale, avec une spécialité : droit et fiscalité, sans oublier le volet scolaire, toujours très important. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (3/16) : « Derrière les apparences… »

Les présentations ayant été faites après les déclarations d’amour, et parce que tout ce qui brille n’est pas or, nous poursuivons la conversation chorale sur notre cher quartier de la gare, avec des réflexions autour des clichés qui lui collent à la peau et sur la gentrification en cours. Un grand merci, les ami-e-s !

Photos : Paulo Jorge Lobo

Paula A. : « On entend souvent parler des dangers du quartier de la gare. Or, dans tous les quartiers de toutes les gares du monde, on trouve de la marginalité. Et si une bagarre ou une arrestation constituent une nouvelle et que les journaux en parlent, c’est parce que ces faits restent assez extraordinaires. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (2/16) : « Personne n’habite à la gare »

Vous avez dit interculturel ? Le quartier de la gare à Luxembourg-ville est en effet un des rares lieux de mélange culturel et social qui subsistent dans la capitale – même si la gentrification y pénètre aussi. La preuve par des témoignages récoltés dans les rues du quartier.

Tiago da Silva, gérant depuis avril 2018 du Clube do Porto Luxemburgo. (Photos : Paulo Jorge Lobo)

« Dans un coin, on peut découvrir le monde », disait un ami très cher. C’est le cas dans cette rue : un café avec un autre en face et un troisième un peu plus loin. mehr lesen / lire plus

Série : Que reste-t-il de nos amours ? (1/16) : « Ce quartier ressemble au bassin minier »

Historienne et résidente dans le quartier de la gare depuis 1989, Antoinette Reuter ouvre le bal de notre promenade.

Photos : Paulo Jorge Lobo

Je me suis installée dans le quartier en 1989, mais je le connaissais déjà un peu, car ma tante y habitait, et enfant je venais en vacances chez elle. Je me souviens des beaux guichets de la poste, qui se trouvait alors dans la gare. Et de la laiterie, style fermette, au boulevard d’Avranches, où l’on pouvait acheter du lait et la merveille des merveilles à l’époque, du yaourt ! Ce quartier ressemble au Bassin minier, dont je suis originaire. mehr lesen / lire plus

Vidéosurveillance : silence, on tourne !

C’est par un communiqué lapidaire que le ministère de la Sécurité intérieure annonce l’extension de la vidéosurveillance dans le quartier de la gare et sur la passerelle à vélos du pont Adolphe.

L’idée d’étendre la vidéosurveillance dans la capitale n’est pas nouvelle. Il y a presque un an jour pour jour que le woxx mettait en avant un passage dans une réponse parlementaire du ministre de la Sécurité intérieure de l’époque, Étienne Schneider, sur la criminalité dans le quartier de la gare. Il y faisait savoir que son administration, ensemble avec la police grand-ducale et la Ville de Luxembourg, seraient en train de « finaliser un concept  actualisé » en matière de vidéosurveillance, « entre autres pour le quartier de la gare ». mehr lesen / lire plus

Quartier de la gare : nouvelle stratégie de vidéosurveillance

Une question parlementaire sur le trafic de la drogue dans le quartier de la gare a révélé que la vidéosurveillance va être repensée, voire étendue.

Quartier de la gare, des caméras partout ?
©woxx

Parfois, c’est au détour d’une question parlementaire que l’on apprend des nouvelles vraiment intéressantes. Ainsi celle posée par le député Franz Fayot à son camarade de parti et ministre de la Sécurité intérieure Étienne Schneider. A priori, Fayot visait à attirer l’attention de Schneider sur la dégradation de la qualité de vie dans ce quartier (et il n’en est pas à son premier coup). En cause : les bandes de dealers qui, chaque soir, après la fermeture du commissariat de proximité de la rue Glesener, prennent possession des rues principales et adjacentes. mehr lesen / lire plus

Drogues et criminalité : À la hache

Malgré des efforts timides, la politique en matière de drogues du gouvernement manque de punch – un état de choses que celui-ci essaie de compenser en misant sur plus de répression, une idée aussi simple que stupide.

(Photo : Wikicommons)

(Photo : Wikicommons)

Si même Vera la Rouge s’y met, l’heure doit être grave. Certes, ses déclarations revendiquant une présence policière accrue dans sa ville d’Esch-sur-Alzette peuvent aussi être vues comme des manœuvres politiques, voire préélectorales, mais il n’y a pas que ça. Car il se trouve qu’elle n’est pas la seule socialiste à faire dans le « Law & Order ». Ainsi, le député LSAP Franz Fayot en est déjà à sa deuxième question parlementaire dans laquelle il interpelle son ministre Étienne Schneider sur la criminalité liée aux stupéfiants dans le quartier Gare de la capitale. mehr lesen / lire plus