KARADZIC-FESTNAHME: Keine Siegerjustiz

Dass Kriegsverbrecher auch lange Jahre nach ihren Taten vor internationale Tribunale kommen, ist ein Fortschritt. Nachhaltige Vergangenheitsbewältigung allerdings, wird damit noch nicht betrieben.

Zufall oder nicht: Erst vor wenigen Wochen wurde der bosnische Kommandant Naser Oric vom „International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia“ (ICTY) im Berufungsverfahren von sämtlichen Vorwürfen, an Kriegsverbrechen beteiligt gewesen zu sein, freigesprochen. Nun wird der ehemalige Präsident der „Republika Srpska“ nach jahrzehntelanger Fahndung in Serbien gefangengenommen und seine Auslieferung an das besagte Tribunal in Den Haag vorbereitet.

Für Naser Oric war es ein Freispruch zweiter Klasse. Schlussendlich konnte ihm entsprechend rechtsstaatlicher Normen nicht zwingend nachgewiesen werden, an Hinrichtungen, Vertreibungen und mutwilligen Zerstörungen von Dörfern teilgenommen oder solche angeordnet zu haben. mehr lesen / lire plus

FRAUENHÄUSER: Auf der Straße

Wer in Luxemburg Schutz im Frauenhaus sucht, landet womöglich erst einmal auf einer Warteliste. Grund für die hohe Nachfrage ist nicht nur häusliche Gewalt – auch Armut und ein überteuerter Wohnungsmarkt zählen zu den Ursachen.

Anne ist Mitte zwanzig. Sie hat einen kleinen Sohn. Sie ist allein erziehend, nachdem sie ihren Lebensgefährten verlassen hat, der sie wiederholt schlug und bedrohte. Zeitweilig sah es so aus, als hätte sie den Sprung in die Unabhängigkeit geschafft: Sie hatte eine kleine Einzimmerwohnung gefunden und arbeitete als Küchenhilfe. Dann jedoch wurde ihr von heute auf morgen gekündigt. Die Miete, mit der Anne schon im Rückstand war, konnte sie nicht mehr bezahlen. mehr lesen / lire plus

POLITIQUE CULTURELLE: 2008 commence en 2010

La trêve estivale peut parfois être utile. Par exemple revoir les promesses faites par l’équipe de l’année culturelle à la fin de 2007 et les confronter à la réalité.

Décontamination imminente ?

Vers la fin de l’année 2007 se tenait une conférence de presse dans la halle Paul Wurth. Le choix du lieu n’était certes pas innocent, car c’est dans ce même lieu que devait ressusciter l’esprit du cerf bleu, dont on voulait présenter le bilan et les perspectives. A l’époque, il s’agissait surtout de voir quels projets allaient être reconduits et quels sites allaient pouvoir continuer d’abriter des activités culturelles dans le futur. mehr lesen / lire plus

FESTIVAL: Lac électrique

Depuis 25, ans l’E-Lake Festival contribue à chasser l’ennui des jeunes de l’est du pays.

Garant de la folie ordinaire depuis 25 ans : l’E-Lake Festival

En 1983, un certain ras-le-bol a dû gagner les rangs du club des jeunes de la ville d’Echternach. Sur la page internet de l’événement que maintenant le pays entier connaît, il est question d’une réaction à la « pauvreté de l’offre culturelle ». Les jeunes de la ville organisèrent donc une première fois une fête en plein air avec camping qui dura trois jours. 400 personnes furent comptées à cette occasion. Ce qui n’était pas mal pour un premier jet, mais avec des chiffres qui culminent autour des 20.000 depuis quelques années, il y avait encore du chemin à faire. mehr lesen / lire plus

PETER GREENAWAY: Peintre de la vérité ?

Enfin un film d’époque honnête! Non pas que la biographie de Rembrandt soit extrêmement fournie en détails, mais dans « Nightwatching », Peter Greenaway voit juste en donnant sa version.

Le peintre aux trois femmes.

Les décors sont théâtraux. Tous pourraient figurer dans les tableaux du maître et beaucoup de scènes sont arrangées de sorte que l’on puisse penser voir un tableau et non pas des images en mouvement. Greenaway semble même avoir opté pour des lumières naturelles (qu’il s’agisse de lumières du jour ou de chandelles) à l’instar de Stanley Kubrick dans « Barry Lindon ». Mais contrairement à son illustre prédécesseur, il évite d’en faire une comédie, et quand il donne l’impression que ses images sont des reconstitutions de tableaux, il est à mille lieues du pathétique et du kitsch religieux dont Mel Gibson nous inondait avec sa « Passion du Christ » – qui reste, cela dit en passant, un des meilleurs films splatter et gore de ces dernières années. mehr lesen / lire plus

INSTALLATION: Parapluies de l’absurde

Le paradoxe étalé par Vera Kox est criant : comme les parapluies sont censés nous protéger contre la pluie, ils n’ont de toute façon aucune fonction à l’intérieur du kiosque, tant leur état désespéré et désespérant rappelle plutôt la mort et la fin d’une époque. Comme presque tou-te-s les artistes qui ont pu travailler dans le kiosque, le travail de Vera Kox s’inscrit dans le contexte de l’urbanité. Cette fois, c’est le memento mori qui prévaut. Comme le kiosque, tout bâtiment urbain est voué à l’abandon, ou du moins à changer de vocation. C’est ce moment de transition que Vera Kox a su illustrer. mehr lesen / lire plus