« Depuis mon point de vue de médecin, je ne peux évidemment pas cautionner la consommation de drogues. » Conférencier au dernier « vendredi rouge » organisé par déi Lénk, le docteur Michel Pletschette, fonctionnaire à la Commission européenne à la direction générale de la recherche, a débuté son intervention au sujet de la politique des drogues de manière originale. Il n’en a pas moins plaidé en faveur d’une nouvelle politique qui tournerait le dos à la logique répressive. Evaluant le coût de cette politique au Luxembourg à une centaine de millions d’euros par an, il a également estimé que « du point de vue de la santé publique, l’idée d’interdire les drogues est mauvaise » et a plaidé en faveur d’une « régulation » de la vente des drogues. Ensuite il a également passé en revue la politique internationale, établissant des liens directs avec la situation au Luxembourg. Ainsi relève-t-il que la guerre en Afghanistan a considérablement contribué à faire baisser le prix de la dose d’héroïne, qui avoisine actuellement les 15 euros. « Les Américains ont eu l’excellente idée de distribuer gratuitement de la nourriture à la population, ce qui a forcé les paysans à se reconvertir dans la culture de l’héroïne. Et la guerre renforce les clans des narcotrafiquants dont le président Karzaï fait également partie. »
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